Clique ici pour afficher normalement les couleurs et les images. Si ça ne marche pas, demande à quelqu'un de vérifier que ton navigateur accepte JavaScript et supporte les CSS. Quoi qu'il en soit, le mieux est d'installer le navigateur Mozilla Firefox, gratuit, rapide, complet et respectueux de tous les standards du Web.

Tu es ici : dhammadana.fr > la vie de bouddha > recherche de l'éveil
Choisis ta présentation :  Version fille  Version garçon 

La recherche de l'Éveil

Le départ pour la forêt

L'écœurement des plaisirs

En rentrant au palais, le prince Siddhattha s'installe tout de suite dans le salon principal, sans prendre la peine de monter dans la chambre où se trouvent la princesse et son bébé. Dans le salon, il s'allonge sur son vaste trône, abrité par une large ombrelle blanche. En face de lui et sur les côtés des belles jeunes femmes dansent, d'autres jouent des musiques agréables, d'autres encore, chantent des mélodies plaisantes. Toutes ces femmes sont richement vêtues, soigneusement coiffées et agréablement parfumées. À l'inverse des jours précédents, le prince n'éprouve plus le moindre plaisir à ces réjouissances. Il supporte de moins en moins les impuretés mentales, même quand elles sont très légères. Sans faire attention à la beauté du spectacle et de la musique, le prince s'endort. Quand les femmes présentes dans le salon le voient dormir, elles n'osent plus faire de bruit, pour ne pas le déranger. Elles n'osent pas s'en aller, non plus, car personne ne leur a donné l'ordre de partir.

Comme le temps passe et que le prince dort toujours, tout le monde s'endort aussi sur place : les danseuses, les musiciennes, les serviteuses. Les corps étaient éparpillés en désordre, dans tout le salon. Il y a des femmes qui laissent pendre leur langue, qui ronflent, qui bavent, qui râlent, qui parlent pendant le sommeil, qui mâchonnent, qui gardent la bouche grande ouverte...

Après le milieu de la nuit, le prince se réveille. Quand il regarde autour de lui, il est dégoûté de voir ces belles femmes qui deviennent si laides une fois qu'elles sont endormies. Cette vision l'écœure tellement que maintenant, il est complètement rassasié des impuretés mentales. Ces femmes allongées n'importe comment dans tous les coins lui fait penser à un charnier en désordre, où les cadavres sont entassés dans tous les sens. Le prince songe :

« Dire que je suis resté insouciant dans les plaisirs pendant vingt-huit ans ! »

Le départ du palais

Le prince Siddhattha décide alors de partir aussitôt pour la forêt. Il descend en bas du palais, où dort tranquillement Channa, son fidèle serviteur. Il dort toujours à demi éveillé devant l'entrée du palais, en prenant garde à ce que personne ne vienne déranger le prince pendant son sommeil. Le prince le réveille et lui ordonne d'aller préparer Kandaka. Kandaka, c'est le nom du cheval princier. Il a une intelligence exceptionnelle.

Comme le prince n'avait pas encore vu son fils, il voulait au moins le voir une fois avant de partir. Il monte donc dans la chambre où se trouve la princesse, et soulève le rideau du lit. En voyant son fils, qui dort paisiblement auprès de sa maman, il veut le prendre dans ses bras. Mais il pense que cela ne serait pas raisonnable : il risquerait de réveiller la princesse, il si tel était le cas, il ne pourrait plus partir pour la forêt. Il retient donc son désir et part sans avoir touché son fils. À ce moment-là, il pense :

« Je dois partir sans tarder. Quand j'aurai trouvé ce que je cherche, je reviendrai. Je pourrai alors voir mon fils, et revoir sa mère. »

En sortant, le prince s'approche de Kandaka (son cheval) et lui dit à l'oreille :

« Aide-moi à partir dans la forêt, pour que je puisse accomplir mon devoir ! Pour qu'ensuite je puisse montrer à tous les êtres comment casser la chaîne qui les retient prisonniers dans les plaisirs. »

Le prince monte sur son cheval, et Channa s'accroche à la queue du cheval, qui part au galop en direction de la forêt. Plus tard, ils arrivent devant une grande rivière, que le cheval traverse d'un seul bond. Le jeune Siddhattha descend de son cheval et demande à Channa :

« Comment s'appelle cette rivière ?

— Elle s'appelle Anomá (la rivière noble), prince.

— Cet endroit me semble très bien pour renoncer à mon statut de prince et prendre des habits de renonçant. »

Sans attendre, le futur Bouddha abandonne tous ses bijoux et toutes ses parures à Channa.

La coupe des cheveux

Avec son couteau, le jeune Siddhattha coupe d'un seul coup sa longue chevelure, et la lance vers le ciel, en disant :

« Puissent ces cheveux ne pas retomber sur terre si je devais devenir Bouddha (dans cette vie même) ».

Quand les cheveux sont encore en l'air, le deva les attrape. Ensuite, un être qui vit dans une sphère encore plus haute donne au jeune Siddhattha les huit affaires utiles pour un renonçant : trois tissus (pour s'habiller avec), un grand bol, une ceinture, une aiguille avec du fil, un filtre à eau et une lame (pour se raser la tête et la barbe). Le jeune renonçant abandonne alors ses vêtements de prince, et met aussitôt les tissus qui viennent de lui être donnés. Dès cet instant commence sa vie de renonçant. Il change de nom ; désormais, il s'appelle Gotama. Il dit à son fidèle serviteur :

« Channa, maintenant me voilà renonçant. Je vais partir seul dans la forêt. Rentrez au palais avec Kandaka.

— Noble renonçant, je veux rester tout le temps avec vous. Je peux devenir renonçant également.

— Non, Channa, vous devez retourner au palais, pour informer mon père et ma belle mère que je suis parti pour la forêt. »

En obéissant au renonçant, Channa et Kandaka se mettent en route. Quand Channa arrive devant le palais, il voit le roi, la reine, ainsi que tous les gens de la cour, qui attendent à l'extérieur. Ils sont tous très inquiets, en espérant le retour du prince. Channa leur raconte en détail le départ du prince pour la forêt. Tout le monde devient très triste et pleure quand Channa explique que le prince est devenu renonçant et qu'il a décidé de vivre dans la forêt.

Le premier repas reçu avec le bol

Tout près de la rivière Anomá, se trouve une forêt de manguiers. Le renonçant Gotama entre dans cette forêt pour y trouver une place convenable pour sa vie de renonçant. Pour se nourrir, il mange les fruits qu'il trouve dans la forêt. Plus tard, il se dirige vers le royaume de Rájágaha, où il arrive un mois plus tard.

Dès qu'il arrive dans la capitale du royaume, le jeune renonçant décide d'aller collecter son repas avec son bol, en attendant debout devant les habitations. Dans ce royaume, personne ne le connaît, mais il rayonne d'une si grande pureté et il paraît tellement noble que toutes les personnes qui le voient ont tout de suite beaucoup d'admiration pour lui. En très peu de temps, toute la ville se met à parler de lui, en disant que c'est un être extraordinaire, rayonnant comme la lumière.

Après sa collecte, le renonçant Gotama s'assoit à l'ombre de la montagne pour prendre son repas. Quand il ouvre le couvercle de son bol, il est tellement dégoûté qu'il a presque envie de vomir. Il a tellement eu l'habitude de manger des plats très raffinés du palais depuis l'enfance, que la nourriture offerte par les gens du peuple, parfois très pauvres, lui paraît de très mauvaise qualité en comparaison. Mais il se ressaisit, en se parlant à lui-même :

« N'oublies pas que tu cherches la Libération. Quand tu étais prince, tu mangeais les meilleures plats et le plus parfumé des riz. Maintenant, tu as choisi de renoncer à toutes ces choses, en vue de parvenir au plus grand des buts : nibbána (l'Éveil, la Paix totale, le bonheur parfait). Tu dois accepter tout ce qu'on te donne, sans faire le difficile. Ce n'est que comme cela que tu finiras par parvenir à nibbána. Comment est-ce que tu peux obtenir des bénéfices si tu commences à suivre les moindres désirs de ce corps, qui n'est rien d'autre qu'une chose répugnante ? »

Cela dit, le renonçant Gotama prend son repas. Comme le roi Bimbisára a été mis au courant de la présence du noble renonçant, il s'est déplacé lui-même pour le voir. Il arrive juste quand il termine son repas. Quand le roi voit le renonçant, il est rempli de joie et de vénération. Sans attendre, il lui parle :

« Qui êtes-vous ?

— Je suis le fils du roi Sudoddhana.

— Comme vous êtes encore jeune et si rayonnant ! Soyez un roi ! Je vous donne la moitié de mon royaume !

— La richesse d'un roi est totalement futile ! Ça ne sert qu'à entretenir les impuretés mentales et à rester encore dans le samsará (le cycle des renaissances). Je viens de renoncer à un royaume. Ce n'est pas pour en prendre un autre. Je considère la richesse comme un vulgaire crachat. J'ai renoncé à tout ça de la même façon qu'on crache quelque chose de dégoûtant.

sádhu ! sádhu ! sádhu ! Je vous souhaite de vous entraîner dans les meilleures conditions possibles, pour le plus grand des succès ! Une fois que vous serez devenu un être éveillé, venez d'abord dans notre royaume pour enseigner le dhamma (la voie qui mène au bonheur parfait) !

— D'accord, le temps venu, je viendrai dans votre royaume. »

Les 6 ans d'ascétisme

Les premières expériences méditatives

Le jeune renonçant poursuit son chemin dans la profonde forêt. Après une longue marche, il rencontre un ascète qui se nomme Álára. Le renonçant Gotama commence sans attendre un entraînement à samatha, en respectant bien les instructions de son nouveau maître. Le jour même, il atteint de très hauts degrés de concentration, ce qui surprend fortement Álára. Comme le renonçant ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, il demande à l'ascète :

« Maître, quelles sont les instructions que je dois suivre maintenant, pour continuer mon cheminement vers la connaissance ?

— Je ne suis pas capable de vous le dire.

— Qu'est-ce que vous ne m'avez pas encore enseigné ?

— Rien de plus que ce que vous savez déjà. »

Le jeune renonçant est très déçu, et frustré de ne pas savoir comment poursuivre son entraînement. Comme l'ascète est content des résultats élevés et rapides du renonçant, il lui propose de diriger avec lui tous ses disciples. Néanmoins, comme le renonçant Gotama n'est pas intéressé, la seule chose qu'il cherche, c'est nibbána, la fin du cycle des naissances, des vieillesses, des maladies et des morts. Le jeune renonçant n'est pas satisfait par ses expériences, car si elles apportent la tranquillité du mental et l'apaisement des impuretés mentales, il sait que ça n'est pas de manière définitive.

Le renonçant décide alors de poursuivre sa route à travers la grande forêt, dans laquelle il rencontre un autre ascète, connu sous le nom d'Udaka. Lorsque le jeune renonçant est accepté comme disciple, il commence aussitôt son nouvel entraînement, parvenant le jour même à un niveau de méditation nettement plus haut, ce qui surprend fortement Udaka. Comme le renonçant ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, il demande à l'ascète :

« Maître, quelles sont les instructions que je dois suivre maintenant, pour continuer mon cheminement vers la connaissance ?

— Je ne suis pas capable de vous le dire.

— Qu'est-ce que vous ne m'avez pas encore enseigné ?

— Rien de plus que ce que vous savez déjà. »

Le jeune renonçant est, une fois de plus, très déçu, et frustré de ne pas savoir comment poursuivre son entraînement. Comme l'ascète est content des résultats élevés et rapides du renonçant, il lui propose de diriger avec lui tous ses disciples. Néanmoins, comme le renonçant Gotama n'est pas intéressé, la seule chose qu'il cherche, c'est nibbána, la fin du cycle des naissances, des vieillesses, des maladies et des morts. Le jeune renonçant n'est pas satisfait par ses expériences, car si elles apportent la tranquillité du mental et l'apaisement des impuretés mentales, la connaissance des vies passées et la vision à distance, il sait que ça n'est pas de manière définitive.

Le renonçant reprend de nouveau son chemin à travers la forêt. Plus tard, il arrive dans le bois d'Uruvela. C'est un lieu d'un calme exceptionnel et d'une grande beauté. Là, il rencontre cinq renonçants, qui se nomment Kondañña, Vappa, Bhaddiya, Mahánáma et Assaji. Ils sont réjouis de voir arriver le jeune renonçant, car ils avaient prédit que le futur Bouddha allait arriver. Comme ils l'attendaient, ils savaient que c'était lui. Ils se mettent dès lors à pratiquer non loin de lui.

Un ascétisme très sévère

À l'époque, personne n'était encore parvenu à l'Éveil. Dans les royaumes qui s'étendent sur ce qui deviendra l'Inde, il y a plusieurs croyances sur la façon d'y arriver. Les plus grands maîtres sont d'accord sur une façon en particulier : les austérités. Ce sont des pratiques très sévères qui consistent à se priver de presque tout. Certains vont jusqu'à se laisser mourir avec ces pratiques.

Comme il croit lui aussi que ces austérités peuvent lui donner la sagesse nécessaire à la connaissance juste de la réalité, le renonçant Gotama s'installe sous un arbre du bois d'Uruvela se met à les pratiquer de façon extrême. Il décide de se nourrir seulement avec ce qu'il trouve par terre : des fruits, parfois pourris, des champignons, des feuilles... Après plusieurs mois, il décide de manger seulement ce qui tombe jusqu'à lui, car il pense que le fait d'avoir à chercher de la nourriture dans la forêt l'empêche de parvenir au stade de Bouddha.

Au fil des mois, comme il ne constate toujours aucun progrès, il décide de pratiquer son ascèse de manière encore plus sévère. Entre autres, il limite sa nourriture à un seul pois ou à une seule cuillère de haricots bouillis par jour, il s'empêche de respirer pendant très longtemps. En pratiquant de cette manière, il a des douleurs si terrifiantes à travers tout le corps que personne n'aurait été capable de les supporter sans mourir. Malgré cela, il continue sans relâche, car sa volonté est illimitée. Sa douleur ne cesse d'augmenter. C'est comme si tout son corps était rôti au-dessus d'un grand feu. Son entraînement est si sévère qu'il frôle la mort. Ce terrible ascétisme dure en tout six ans. Au bout de cette période, l'apparence du renonçant Gotama a complètement changé.

À cause du manque d'alimentation, il est devenu excessivement rachitique, pâle et faible. Sa peau est sèche comme celle d'un poisson séché, elle est devenue toute sombre, alors qu'elle avait une belle couleur dorée. Ses yeux sont complètement enfoncés dans leurs orbites. Ses jambes sont comme des bambous. Ses fesses sont ratatinées comme le sabot d'un chameau. Il n'a même plus la force de se lever.

L'ascète Gotama fini par se dire :

« Aucun être n'est jamais allé et ne peut aller aussi loin dans ces pratiques. Pas un seul humain n'est capable de supporter autant d'oppression et de douleur. Je suis parvenu aux limites de la mort. Or, toutes ces pratiques ne m'ont nullement mené à nibbána, et encore moins au stade de bouddha. Cela n'est donc pas la bonne voie. Je vais arrêter de la suivre ; je vais accepter de nouveau la nourriture des villageois pour redonner des forces à mon corps. Maintenant, je vais pratiquer sans exagérer un effort dans un sens ou dans l'autre. Je vais pratiquer en équilibrant la confiance, l'intelligence, l'effort et la concentration. »

L'éveil de Bouddha

La voie moyenne

Une fois qu'il a pris cette décision raisonnable, il se remet à manger peu à peu les fruits qu'il trouve près de lui, pour retrouver suffisamment de forces pour se lever et aller recevoir de la nourriture au village à l'aide de son bol. Quelques jours plus tard, il retrouve sa belle apparence d'avant, et suffisamment d'énergie pour poursuivre sa pratique dans les meilleures conditions.

Quand les cinq ascète voient le renonçant Gotama se remettre à manger la nourriture offerte par les villageois, il décident de le quitter. Ils sont très déçus, car ils pensent que le futur Bouddha a abandonné sa pratique et qu'il recherche le confort et la facilité. Ils partent tous les cinq vers la forêt d'Isipatanamigadá, où ils poursuivent leurs austérités. L'ascète Gotama continue donc tout seul sa pratique.

Pour son repas, il reçoit de la part d'une villageoise un fromage de grande qualité, grâce auquel il obtient beaucoup d'énergie pour sa méditation. Avant de manger, l'ascète Gotama descend au bord de la rivière Nerañjará, dans laquelle il prend un bain pour se laver. Ensuite, il s'assoit au bord de cette rivière, et prend son repas. Quand il a terminé, il pose son bol sur la surface de la rivière, en prenant une détermination :

« Que ce bol se dirige à contre-sens du courant de la rivière si je peux devenir Bouddha aujourd'hui ! »

Dès qu'il lâche son bol, celui-là remonte le courant sur environ quarante mètres, avant de couler dans les eaux de la rivière.

La dernière assise avant l'Éveil

Ensuite, le renonçant Gotama pénètre dans une forêt saules située près de la rivière, pour poursuivre sa méditation. En fin de journée, il s'installe sous un banian, un « arbre de l'Éveil ». Il s'assoit en pliant les jambes devant lui. Là, il prend une détermination irréversible :

« Quoi que devienne mon corps, que sa chair et son sang sèchent de sorte à ne laisser que les os, la peau et les tendons ; je ne me lèverai pas de cet endroit tant que je ne serai pas parvenu au stade de Bouddha ! »

Le grand renonçant est si mûr pour l'Éveil que rien ni personne ne peut lui faire obstacle. Durant les premières heures de la nuit, il arrive aux plus hauts stades de la concentration. Au milieu de la nuit, il développe des pouvoirs psychiques, comme de se rappeler de ses vies passées, ou de voir très loin, même à travers les montagnes.

Il a beau avoir obtenu la plus grande des concentrations et les plus grands pouvoirs, il prend conscience que non seulement ces états ne durent pas, mais qu'ils sont encore des états, c'est-à-dire des sensations, et rien d'autre que ça. Cela ne peut donc pas être l'Éveil. Parce que l'Éveil n'est pas une sensation, c'est se libérer des sensations. L'Éveil, c'est la Paix. Une paix si parfaite qu'il n'y a même plus de place pour les sensations !

Le renonçant Gotama a alors l'idée d'observer la grande expérience de sa méditation, comme pour la « voir » en face, au lieu de l'expérimenter simplement. C'est alors qu'il développe pour la première fois la vipassaná, c'est-à-dire la vision directe dans la réalité. En portant son attention sur cette expérience méditative, il parvient à nibbána, autrement dit l'Éveil, au moment précis de l'aube. Grâce à sa grande réalisation, il est débarrassé pour toujours de toutes les impuretés mentales. C'est à ce moment qu'il devient Bouddha. Il comprend que désormais, il ne tourne plus en rond dans le samsará (le cycle sans fin des existences).

Les 49 jours après l'Éveil

Après son Éveil, Bouddha reste 7 jours à 7 places différentes (7 x 7 = 49), donc 49 jours, pendant lesquels il goûte à la paix de ce qu'il a obtenu, et prend pleinement connaissance de ce qu'il vient d'accomplir. Il reçoit aussi la visite de deux frères commerçants originaires de d'Ukkalá (de nos jours Yangon, en Birmanie), qui lui offrent des gâteaux de riz au beurre sucrés et au miel. À l'issue de cette rencontre, ils deviennent les deux premiers disciples laïcs de Bouddha. Avant de poursuivre leur route, ils demandent au Bienheureux de leur laisser quelques-uns de ses cheveux pour qu'ils puissent conserver quelque chose de lui. Bouddha accepte et leur en donne huit. Ils seront mis dans le plus grand reliquaire du monde, connu de nos jours sous le nom de Shwedagon.

La version de « La vie de Bouddha » proposée ici est parfaitement fidèle à l'enseignement originel de Bouddha, car elle s'appuie sur les textes canoniques.
Textes, graphisme et photos : Moine Dhamma Sāmi • Mise en ligne de cette page : 02.03.2007
Plan du site • Pour les petits : dhammadana.fr • Pour les grands : dhammadana.orgCe site et tout son contenu est sous licence CCXHTML 1CSSFirefox